Evasion fiscale, richesse et monopole du goût
Un trillion
Ces chiffres proviennent du Global Tax Evasion Report publié le 23 octobre par l Observatoire fiscal de l’UE. La situation s’est en effet améliorée : « Au cours des vingt dernières années, la richesse cachée dans les paradis fiscaux est passée de l’équivalent de 9 % du PIB mondial à 3 % » explique le mensuel français Alternatives économiques. En Europe, ce sont les Pays-Bas, Irlande, Luxembourg et la Belgique qui, ensemble, abritent environ la moitié de ces bénéfices « évadés ».
Écart entre les sexes : travail, médias et pauvreté
Le World Inequality Lab, recoupant des données provenant de diverses sources, explique que les femmes tiraient environ 30 % du revenu mondial de leur travail au début des années 1990. Ce chiffre est aujourd’hui passé à 35 %, mais on est encore loin des 50 %. Qu’est-ce que le « revenu mondial » ? Les chercheurs qui ont travaillé sur le rapport (version complète ici) considèrent qu’il s’agit de la somme des revenus tirés du travail, employés ou non, sur une base nationale.
Dans la consommation d’informations en ligne, « l’écart entre les sexes [dans l’UE] était de 14,5 points de pourcentage (57,2 contre 42,7 %) en mai 2023 », explique une analyse réalisée par The Fix Media des données de 661 fournisseurs d’informations en ligne dans les pays de l’Union européenne. The Fix croise ces données avec une observation figurant dans le rapport de Reuters Digital News Report, à savoir que les informations sont structurellement conçues pour être consommées en fonction du sexe : l’idée qu’un homme lit le journal tout en prenant son petit-déjeuner, tandis que les femmes devraient regarder la télévision ou écouter la radio.
La Fix Media
The Fix Media.
Une femme à la tête du plus grand syndicat allemand de la métallurgie
Il est vrai que l’IG Metall ne compte que 20 % de femmes parmi ses membres, sur un total de plus de 2,2 millions de membres.
Mangez du riche
Mangez les riches.
La main-d’œuvre sans papiers paie aussi : le coût humain des Jeux olympiques de 2024
Sur l’autonomie corporelle des femmes
Au Groenland, les victimes de la « campagne bobine » demandent justice
Anne-Françoise Hivert | Le Monde | FR et EN (paywall)
Une histoire qui semble tirée d’une série télévisée dystopique. À la fin des années 1960, des médecins danois ont implanté des stérilets chez la moitié des femmes groenlandaises en âge de procréer (à partir de 13 ou 14 ans), souvent sans leur consentement. L’objectif était de réduire le taux de natalité de l’archipel. 67 femmes ont écrit au gouvernement danois pour demander justice.
L’avortement en Croatie
VoxFeminae | 3 octobre | HR
.Le média féministe croate VoxFeminae reports sur les données recueillies par le collectif féministe croate fAKTIV pour voir dans quelle mesure l’avortement est accessible en Croatie. La précédente enquête de ce type avait été réalisée en pleine pandémie de Covid-19, en avril 2020. fAKTIV a posé des questions aux 30 établissements autorisés à pratiquer des avortements dans le pays. Certains n’ont pas répondu, d’autres ont donné des réponses vagues. L’avortement ne semblait être accessible que dans 14 établissements. Les données ont ensuite été recoupées avec le nombre d’objecteurs de conscience et avec le fait que de nombreux établissements qui ne pratiquent pas d’avortement sont situés dans les régions les plus pauvres du pays. VoxFeminae souligne également un autre fait essentiel : le prix moyen d’une procédure d’interruption de grossesse représente la moitié du salaire mensuel moyen des Croates, qui est d’environ 560 euros.
Abortion Dream Team : dépénalisation
OKO.press l  ; 25 octobre l PL
.La Abortion Dream Team est un groupe polonais fondé en 2016 qui soutient activement les femmes qui veulent avorter. Dans un texte publié sur OKO.press, ils s’attaquent à un point clé du débat sur l’avortement : L’article 152 du code pénal, qui punit ceux qui aident à procurer ou à pratiquer des avortements. « Nous voulons que chaque adolescente victime d’une grossesse non désirée puisse compter sur le soutien de ses parents », écrivent-elles. Des dizaines de mères sont sanctionnées chaque année en Pologne pour leur geste humain et solidaire : aider leur fille à interrompre une grossesse non désirée.
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Traduit par Ciarán Lawless
Traduit par Ciarán Lawless